Wednesday, July 6, 2011

UPDATE: WORKING ON NEW AND IMPROVED EDITION

PM Harper celebrates his victory in Calgary (May 2, 2011)

Dear friends,

In case you were wondering, I am currently working on a new (and permanent) concept for this political blog and I am hoping to launch it sometime before the fall. I had a great time covering the 2011 federal election and I hope you did as well. Stay tuned!

Chers ami(e)s,

Je travaille présentement sur un nouveau concept (plus interactif, plus permanent) pour ce blog politique. J'ai eu un plaisir fou à couvrir la campagne électorale fédérale de 2011 et j'espère que vous reviendrez avant l'automne. De toute façon, je vous tiens au courant!

Queridos amigos y amigas,

Me encuentro actualmente en el proceso de revisar el concepto de este blog politico. Me encantó cubrir la elección federal de 2011 y espero poder estar pronto con ustedes, seguramente antes del otoño. Les mando un abrazo y que disfruten el verano!

Thursday, May 5, 2011

DECISION 2011: Interview on CBC International / Entrevue Radio-Canada International


Last night I was invited by CBC (International) to analyze the 2011 election results. The central question was: What does it mean for Canada to have a majority conservative government for the next 4-5 years. You can listen the full interview here. I will write a more extensive analysis in Canada's both official languages in the next few days. Stay tuned!

Hier j'ai été invité par Radio-Canada (International) pour commenter sur les résultats de la dernière élection. La question principale était: Qu'est-ce qu'un gouvernement conservateur majoritaire veut dire pour le Canada? Vous pouvez écouter l'entrevue ici. Je vais écrire une analyse complète dans les prochains jours. Revenez bientôt!

Tuesday, May 3, 2011

FOLLOW MY POST ELECTION COMMENTARY TONIGHT (6PM ET) ON CBC (International)

I have been invited to comment on the results of last night at 6PM ET (3PM PT)
You can listen online @ http://www.rcinet.ca/espagnol/emision/canada-en-las-americas/portal/
The interview will be conducted in Spanish for the Americas.

J'ai été invité à commenter les résultats des élections à 18:00 Heure de l'est (15:00 Heure du Pacifique).
Vous pouvez écouter l'entrevue ce soir @ http://www.rcinet.ca/espagnol/emision/canada-en-las-americas/portal/
L'entrevue se déroulera en espagnol pour les Amériques.

Sunday, May 1, 2011

CLAUDIA RODRIGUEZ-LARRAIN: From Grassroots Activist to Green Party Candidate


Claudia Rodriguez-Larrain is the Green Party candidate for the federal electoral district of Vaughan in the province of Ontario. The riding is currently occupied by Conservative Member of Parliament (MP) Julian Fantino, who obtained 49% of the total vote in the 2010 by-election, only 1000 votes ahead of Liberal candidate Tony Genco. This is not the first time Claudia runs for office. She was the New Democratic Party (NDP) candidate for the riding of York Centre in the last provincial election (2007), and the candidate for the Green Party in Vaughan during the 2010 federal by-election, ultimately won by conservative candidate Julian Fantino.
Claudia Rodriguez-Larrain is a natural born political activist and community leader. Her desire to empower citizens and communities is the driving force behind her social and political involvement. In the last few years, for example, she has founded two not-for-profit organizations, the Regenesis Project and Regenesis International. The mission of these organizations is to facilitate and provide ongoing technical support to social justice and humanitarian initiatives. Claudia has also acted as a poverty law advocate for a number of local community organizations in the last six years, helping people with limited monetary resources in their legal representation for housing and disability claims. She is the current President for the Green Party in Vaughan.

Green Party Policies and Values

Claudia insists that the Green Party is a not "a one-issue party." She is also quite disappointed about the fact that the Media Consortium (CBC, CTV, Radio-Canada, and TVA) decided to leave Elizabeth May out of the leaders' debates: "Disallowing Elizabeth May's participation in the televised debates is a hijack on our country's commitment to democratic principles and values. The tyranny of the media elite must cease. Ms. May brings in a wealth of perspectives not readily shared by the other parties." According to her, the Consortium's decision is just another sign of the hostility and undemocratic behaviour that mainstream media typically displays against grassroots movements.


Her contribution to the Green Party of Canada revolves around two policy issues. So far, she has written a statement on the ban on fluoridation products from public drinking water, but she has also proposed a motion supporting an expanded role of the Bank of Canada in the regulation of credit at the national level. Claudia explains that reinstating the Bank of Canada to a prominent position in the creation of currency and credit regulation would reduce the federal government's dependence in private loans and ensure that the funding of current social programs is not affected by short-term debt payment obligations. These motions were supported by party members during the 2010 Green Party national convention.

Green Party Platform: Reconciling Economic Growth with Sustainable Practices

Green Party policies are generally built around six core values: ecological wisdom, non-violence, social justice, sustainability, participatory democracy, and respect for diversity. It seeks to reconcile economic growth with sustainable environmental policies. For example, it proposes a transformation of old-industry blue collar jobs into new industry green-collar jobs. A smart economy, the party platform says, is about focusing on value-added production and generating green products that will be in demand in tomorrow's markets. Too bad that the Green Party did not have the opportunity to further elaborate on these proposals during the current electoral campaign. Hopefully there will be more space for them in-between the elections so that Canadians get to know the number of forward-looking policies that the party defends.

If you wish to know more about the current party platform, you can visit the Green Party's website. You can also visit Claudia's personal website.

Saturday, April 30, 2011

RODRIGO ALFARO: Un candidat qui embrasse le développement régional et le fédéralisme d'ouverture

M. Alfaro se présente comme candidat au Parti conservateur du Canada dans la circonscription de Verchères-Les Patriotes, composée d’environ 95 000 électeurs dont 95% se disent francophones. Candidat dans une circonscription montréalaise en 2008, il a décidé cette fois-ci de faire campagne dans la communauté où il a élu domicile. Le Bloc Québécois a historiquement dominé cette circonscription, mais on peut noter une tendance à la baisse depuis 2004. En effet, le Bloc est passé de 67% en 2004, à 57% en 2006, et à 50% en 2008. M. Alfaro espère pouvoir profiter de la déconfiture du Bloc et des libéraux pour déloger le député bloquiste Luc Malo. Il nous a accordé une entrevue à la fin d’une journée chargée de campagne.
M. Rodrigo Alfaro est originaire de la ville de Valparaiso au Chili. Comme la plupart des candidat(e)s interviewé(e)s, M. Alfaro vient d’une famille qui a souffert les contre-coups des dictatures sud-américaines dans les années 70. Il a fait ses études au Québec à l’École Nationale d’Aéronautique et à l’École Polytechnique de Montréal. Depuis 1998, il œuvre dans le domaine de l’aéronautique, plus récemment chez Pratt & Whitney Canada. Il vit avec sa famille dans la ville de Ste-Julie. 

Son attrait pour le Parti conservateur: Le fédéralisme d'ouverture

Dès 2006, M. Alfaro développe un intérêt pour le Parti conservateur et sa philosophie du fédéralisme d’ouverture : « J’ai été séduit par l’approche pragmatique et décentralisatrice de M. Harper. Ce qui compte pour lui, c’est que la fédération fonctionne bien. Il se méfie des programmes à tendance centralisatrice proposés par ses opposants, alléchants en apparence, mais qui créent en réalité beaucoup de friction avec les gouvernement provinciaux. » M. Alfaro insiste aussi sur le fait que le Bloc a dépassé sa date d’expiration : « Le Bloc se voulait un parti de contestation, mais cela a déjà duré près de 20 ans. Les Québécois sont aujourd’hui désireux de participer à la fédération canadienne, mais avec un gouvernement qui respecte leur particularité. »
                                                                                
La bonne gestion de l'économie nécessite de la lucidité et du courage

Quand je lui rappelle que beaucoup de Canadiens ont peur de la disparition des programmes sociaux sous un gouvernement majoritaire conservateur, il me répond de manière directe et pédagogue: « Contrairement à beaucoup d’autres pays, le Canada a décidé depuis longtemps que ses programmes sociaux faisaient partie intégrante de son système de gouvernance. Aucun gouvernement ne pourrait remettre en question une telle approche fondée sur la solidarité. Néanmoins, les gouvernements se doivent de réformer ces programmes en fonction des besoins actuels et des pressions démographiques. Pour cela, il faut un gouvernement qui est prêt à faire une lecture lucide des défis auxquels il fait face, à se relever les manches, et à défendre son agenda avec vigueur et conviction. » Ironiquement, ajout-t-il, les groupe qui se sont battus pour l'établissement de l'état providence il y a 30 ans sont ceux qui s'opposent le plus farouchement à toute réforme de l'état aujourd'hui. Le gouvernement Charest serait probablement du même avis. 

Le développement régional au centre du programme conservateur

M. Alfaro explique que le Parti conservateur est le seul parti fédéral qui se donne la peine de tenir compte des particularités régionales. Par exemple, il m’explique qu’un gouvernement conservateur miserait sur le développement du Port de Contrecœur pour absorber une bonne partie de la croissance projetée par l’Autorité portuaire de Montréal d’ici 2020 (3,5 millions de conteneurs). Ce gouvernement collaborerait aussi avec la municipalité pour développer un pôle scientifique à Varennes, ce qui créerait des emplois bien rémunérés dans des domaines de pointe comme les biotechnologies et les énergies vertes.


La participation politique des Canadiens d’origine latino-américaine

M. Alfaro affirme que les nouveaux arrivants ont une chance unique de participer à la vie politique du Canada parce que le système offre plusieurs voies d’entrée. Néanmoins, il croit que le défi des nouveaux Canadiens qui veulent se faire entendre est la maîtrise de la langue: « Ne pas bien maîtriser la langue peut être un véritable obstacle à l’intégration. »  

M. Alfaro invite tous les Canadiens d’origine latino-américaine à découvrir le Parti conservateur et à s’y impliquer activement dans les prochains mois. Vous pouvez lire la plateforme dans le site du parti. Vous pourrez apprendre davantage sur l'agenda régionale de M. Alfaro dans sa page personnelle.



Friday, April 29, 2011

MARIA FLOREZ: Une candidate qui mise sur le bien-être des familles


Maria Florez est la candidate néo-démocrate dans la circonscription de Saint-Laurent-Cartierville, château fort libéral depuis au moins 1993, et présentement occupé par l’ex-chef du Parti libéral Stéphane Dion. Cette circonscription compte près de 110 000 électeurs, dont environ 35 000 (32%) affirment avoir comme langue maternelle le français. Le Parti néo-démocrate (NPD) avait fini en quatrième place aux dernières élections, ayant obtenu 9% du vote, derrière le bloquiste Jacques Lachaîne (11%), le conservateur Dennis Galiatsatos (17%) et le député actuel, Stéphane Dion (62%). Mme Florez a accepté de s’entretenir avec Costa a Costa mercredi passé.
Aussitôt l’entrevue commencée, je n’ai pu m’empêcher de demander à Mme Florez: « Comment interprétez-vous la montée des néo-démocrates au Canada, et au Québec en particulier? » Elle me répond: « Je crois que nous ne devons pas nous asseoir sur nos lauriers. Il nous reste encore beaucoup de travail à faire. Mais je crois que notre message fait du chemin auprès de la population ». Reconnaissant que sa circonscription n’est pas gagnée d’avance, elle avoue avoir accepté ce défi avec humilité. Ce qui n’est pas peu dire pour cette avocate d’origine colombienne qui n’est arrivé au Canada qu’en 2003. En plus d’avoir a dû passer par le processus normal d’intégration (trouver un logement, apprendre le français, trouver de l’emploi, etc.), Mme Florez est parvenue, en très peu de temps, à apprendre et comprendre les enjeux sociopolitiques de son pays d’accueil. Jusqu’ici, elle se dit enchantée de sa première expérience en politique fédérale. Elle affirme éprouver une grande admiration pour le leadership du NPD et de son chef Jack Layton.


Le Parti néo-démocrate et les familles

Mme Florez s’intéresse depuis longtemps aux questions de développement social. D’ailleurs, elle est présentement directrice d’un organisme communautaire destiné aux familles. Elle se dit particulièrement préoccupée par des questions comme l’accès à l’emploi des nouveaux arrivants, la reconnaissance officielle des diplômes étrangers, et les besoins des familles immigrantes. Elle a joint les rangs néo-démocrates il y a environ deux ans, alors qu’elle avait été appelée à collaborer sur des questions de développement communautaires auprès du député Thomas Mulcair.

Pour Mme Florez, le Parti néo-démocrate est le parti qui représente le mieux les valeurs qui lui tiennent à cœur, soit celles de la justice sociale, de l’égalité et de l’aide aux familles. Elle trouve également que les femmes occupent une place de choix à l’intérieur du parti et que leur influence se fait sentir lorsqu’on regarde de près la plateforme du parti. Par exemple, explique-t-elle, les congés de maternité sont absolument nécessaires pour que les femmes se développent professionnellement tout en prenant soin de leur famille. Selon elle, ce type de politiques attire beaucoup les jeunes familles québécoises et la classe moyenne. 

D’ailleurs, me dit-elle, les électeurs sont de plus en plus réceptifs à ce genre de politique sociale: « Les gens se rendent compte que les baisses d’impôts ne peuvent remplacer les nombreux avantages que les programmes sociaux procurent aux familles ». Mme Florez est extrêmement fière de la plateforme qu’elle défend : « Le NPD propose un renouvellement du leadership politique à Ottawa et les forces progressistes se doivent d’être de la partie ». Elle n’exclut pas une collaboration éventuelle avec les autres forces progressistes à Ottawa, mais pour le moment, elle ne voit pas comment le NPD et l’aile gauche du Parti libéral pourraient s’unir afin de présenter une alternative crédible aux conservateurs.


Le NPD et les nouveaux Canadiens

Mme Florez soutient que le Parti néo-démocrate est très ouvert à l’implication des nouveaux arrivants. D’ailleurs, c’est le parti qui présente le plus de candidats d’origine latino-américaine aux élections (six au total, partagés entre les provinces du Québec et de l’Ontario). Elle s’engage à aider tous ceux qui voudraient s’impliquer au NPD entre les élections.

Pour en savoir plus sur le programme politique du Parti néo-démocrate, visitez le site du parti. Pour connaître davantage le parcours de M. Jack Layton, rendez-vous à sa page personnelle.
 

Wednesday, April 27, 2011

PABLO RODRIGUEZ: Un candidat avec une solide expérience parlementaire

Pablo Rodríguez est le candidat libéral dans la circonscription d'Honoré-Mercier au Québec. Située dans l’est de l’île de Montréal, cette circonscription compte environ 106 000 électeurs, dont environ la moitié sont de langue maternelle autre que le français. M. Rodríguez a été réélu député pour une troisième fois en 2008, avec 44% du vote, loin devant le bloquiste Gérard Labelle (28%) et le conservateur Rodrigo Alfaro (16%). Il a accepté de nous accorder une entrevue jeudi dernier.
Lorsqu'on demande à M. Rodríguez les motifs qui l'ont mené en politique fédérale, il répond spontanément: « Depuis que je suis né...j'ai la politique dans le sang ». En effet, M. Rodríguez vient d'une famille très politisée. Son père, avocat impliqué en politique municipale, était un ferme opposant des régimes dictatoriaux qui se succédaient en Argentine au début des années 70. L'instabilité politique et la répression militaire ne tardèrent pas à mettre fin à la vie paisible que la famille Rodríguez menait à Tucumán, une petite province au nord-ouest de l'Argentine.

Vers le milieu des années 70, M. Rodríguez et sa famille quittèrent définitivement leur pays pour venir s'installer au Canada, et contrairement à la plupart des nouveaux arrivants, la famille Rodríguez décida de s'enraciner dans la ville de Sherbrooke. C'est là que M. Rodríguez a obtenu son baccalauréat en administration des affaires. Avant de se présenter comme candidat sous la bannière libérale, M. Rodríguez a travaillé pendant 12 ans dans les domaines des relations publiques et de la gestion de projets d'aide internationale.

La vie d'un député au Parlement canadien

M. Rodríguez a été élu député fédéral pour la première fois en juin 2004. Membre de la députation libérale sous le gouvernement minoritaire de Paul Martin, M. Rodríguez est devenu Président du Comité permanent des langues officielles quelques mois seulement après son arrivée à Ottawa. Depuis, il s'est démarqué par son travail au sein de plusieurs comités à la Chambre des communes, dont le Comité du Patrimoine Canadien, celui des Langues Officielles et le Comité des Comptes Publics. Lors de la dissolution du Parlement à la fin du mois de mars 2011, il était le porte-parole de l’opposition officielle chargé du Patrimoine Canadien. Il est aussi le Président du Caucus libéral pour le Québec.

Le député Pablo Rodríguez à la Chambre des communes

M. Rodríguez décrit le travail de député comme « exigeant mais très satisfaisant ». Ses semaines de travail durent généralement de 5 à 7 jours, et son horaire est partagé entre les activités parlementaires à Ottawa et les responsabilités propres à sa circonscription. En tant que parlementaire, il participe aux débats à la Chambre de communes, mais il passe aussi beaucoup de temps à étudier et critiquer les législations proposées par le gouvernement conservateur, particulièrement dans ses domaines d'expertise tels que les langues officielles et la culture. Lorsqu'il se trouve dans son bureau de comté, il répond aux demandes citoyennes, assiste à des événements locaux et transmet les préoccupations de ses électeurs au Parlement à Ottawa. 

L'agenda libéral pour l'élection 2011: L'égalité des chances

D'entrée de jeu, M. Rodríguez nous explique que la marque libérale est celle de la modération, c'est-à-dire « une approche qui met l'accent sur une bonne gestion de l'économie tout en reconnaissant l'importance des acquis sociaux et des valeurs de justice sociale et de solidarité ». Lorsque questionné sur les tendances centralisatrices du Parti libéral, il rétorque que les politiques proposées par son parti se veulent surtout « structurantes » et il insiste sur le fait que son parti est prêt à collaborer avec les provinces pour la mise en place de politiques qui bénéficieront directement la population.

M. Rodríguez est particulièrement fier de la plateforme libérale qui s'articule, cette fois-ci, autour du concept de l'égalité des chances. Par exemple, les libéraux proposent un soutien direct aux Canadiens qui prennent soin d'un membre de leur famille à domicile. Ils proposent aussi un passeport d'apprentissage pour les jeunes qui s'apprêtent à fréquenter une institution post-secondaire. Si le Parti libéral forme le prochain gouvernement, explique M. Rodríguez, il fournira 1000$ annuellement pendant quatre ans à tous les étudiants qui fréquentent une institution collégiale ou universitaire afin les aider à s’acquitter de leurs frais scolaires. Pour les étudiants provenant de familles à revenu modeste, ce montant pourrait aller jusqu’ à 1 500$.



Lorsqu'on mentionne à M. Rodríguez les sondages qui mettent le NPD sur le même pied d'égalité que les libéraux au niveau national, ce dernier soutient que « l'équipe libérale est beaucoup plus expérimentée et par ce fait jouit d'une crédibilité qui dépasse largement l'équipe de M. Layton ». Convaincu que les Canadiens et les Québécois ne veulent pas d'un gouvernement majoritaire conservateur, M. Rodriguez espère que les Canadiens voteront stratégiquement pour barrer la route aux conservateurs. Il faudra néanmoins attendre au 2 mai prochain pour savoir si le vote stratégique aura effectivement bénéficié les libéraux...ou les néo-démocrates.  

Pour ce qui est de la circonscription de M. Rodríguez, il jouit, certes, de la sympathie de ses électeurs qui l'ont déjà élu à trois reprises. Reste à voir s'il va survivre à la vague orange du NPD de Jack Layton. 

L'implication des nouveaux-canadiens en politique fédérale

M. Rodríguez invite tous les citoyens d'origine latino-américaine à occuper davantage l'espace public. Il est conscient que les priorités des nouveaux arrivants (stabilité, bien-être économique) ne pointent pas toujours vers l'implication politique, mais, dit-il, « c'est important de garder en tête que la montée de jeunes éduqués dans les institutions scolaires canadiennes pourrait changer la situation dans un avenir rapproché ».

Il invite tous ceux qui appuient les valeurs du Parti libéral du Canada à s'impliquer au sein des associations de comté, et au niveau national, à la Commission politique. Il se dit prêt à aider les néophytes à trouver leur place au sein de ce parti traditionnellement très ouvert aux nouveaux canadiens. Après tout, c’est le parti qui a établi le multiculturalisme comme politique officielle d’intégration en matière d'immigration. Vous pouvez le contacter directement à son bureau de comté. 

Pour en savoir plus sur M. Rodríguez et ses propositions, visitez sa page personnelle. Vous pouvez aussi accéder au site du Parti Libéral pour consulter la plateforme de l'équipe libérale et la biographie de leur chef, Michael Ignatieff. Pour ceux qui aimeraient en savoir davantage sur le travail qu'effectue M. Rodríguez à Ottawa, visitez le site du Parlement canadien.